Dans un contexte de baisse généralisée des crédits à la consommation, les prêts personnels enregistrent pourtant une nette tendance à la hausse.
Les Français privilégient désormais les prêts non affectés
Entre janvier et mai 2013, les Français ont emprunté 14,2 milliards d’euros au titre des crédits à la consommation, marquant un nouveau recul par rapport à la même période l’an dernier. Pourtant, l’Association française des sociétés financières annonce que, dans le même temps, la production de prêts personnels a augmenté de 1%, et qu’elle a même progressé de 4,9% au cours du dernier trimestre.
Les prêts personnels ont la particularité de ne pas être “affectés”, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas souscrits pour couvrir une dépense précise ou contractuellement déterminée. Il s’agit davantage d’une avance de trésorerie (ce qui inclut également les rachats de crédits), et c’est sans doute ce qui explique le relatif engouement pour cette formule en temps de crise. Car pour tous les autres crédits à la consommation affectés, comme par exemple les crédits auto (-4%) ou encore les crédits pour l’équipement de la maison (-7%) les consommateurs semblent se montrer de plus en plus réticents.
Le rachat de crédits permet d’optimiser son budget
Quelle que soit la nature des prêts à la consommation contractés, qu’ils soient affectés ou non, il est toujours possible de les regrouper dans le cadre d’un rachat de crédits afin d’optimiser ses dépenses mensuelles et d’alléger la part des remboursements dans le budget domestique.