Pour une étude rendue publique au début du mois de juin, l’IFOP a mené un millier d’entretiens en face à face dans le cadre de son Observatoire de l’opinion sur l’image des banques. A cette occasion, les personnes interrogées ont redit leur méfiance à l’égard des crédits et leur crainte au sujet du fichage éventuel de leur profil d’emprunteur.
Des offres de crédit suffisantes mais pas convaincantes
Ainsi, sur la base de ces entretiens, l’IFOP en a déduit que 61 % des Français n’envisagent pas de recourir au crédit pour un achat de la vie courante (contre 60 % en 2012). Pourtant, selon 63 % d’entre eux, l’offre de crédit actuelle est suffisante. Ce n’est donc pas l’absence de produits adaptés à leurs attentes qui pourrait expliquer cette défection, mais plutôt un sentiment de méfiance alimenté notamment par une impression de moins bonne qualité du conseil et des produits (-12 points en 6 ans) malgré le renforcement de la législation en la matière.
Les Français prudents dans leurs relations avec leur banquier
D’ailleurs c’est cette méfiance qu’on retrouve à l’égard d’une éventuelle inscription des crédits au sein d’un fichier général auquel 64 % des personnes interrogées se sont déclarées opposées. Et d’une manière générale, les Français restent prudents dans leurs relations avec leur banquier dont ils sont encore 70 % à penser qu’ils n’accompagnent pas suffisamment les populations fragiles.
Rappelons toutefois que dans le cadre d’un rachat de crédits, même s’il est fortement recommandé de passer par l’intermédiaire d’un professionnel qui négociera les meilleures conditions auprès des organismes prêteurs, le recours aux banques est quasi-obligatoire.