Outre le rachat de crédits de plus en plus utilisé pour réduire le poids des mensualités d’emprunt, la loi Lagarde sur le crédit à la consommation applicable depuis le mois de mai dernier semble également commencer à montrer certains effets positifs.
Une loi pour limiter les abus des crédits à la consommation
Adoptée en juillet 2010 et en vigueur depuis six mois seulement, cette loi appelée aussi « loi Lagarde » (du nom de la ministre qui en est à l’origine) vise à protéger les emprunteurs face aux dérives du crédit à la consommation. En effet, ce genre de crédit, et plus particulièrement les crédits renouvelables, se retrouve dans plus de 80% des dossiers de surendettement.
Des effets très positifs déjà visibles
L’objectif de cette réforme était de contribuer à réduire la durée et le coût moyens des crédits à la consommation d’ici 2013, mais on note pourtant dès aujourd’hui un net recul de ces deux indicateurs. La durée de remboursement est ainsi passée de 78 mois à 31 mois seulement, soit une baisse de 60% qui se répercute par conséquent sur le coût total d’emprunt (compter 611 euros en 2011 contre plus de 1500 euros avant la réforme).
Le rachat de crédits favorise également la baisse de l’endettement moyen
Toutefois, la loi Lagarde n’explique pas tout, et la situation reflète également l’apparition de nouvelles habitudes de gestion chez les emprunteurs, lesquels n’hésitent plus par exemple à faire racheter leurs crédits à la consommation pour les convertir ensuite en prêts amortissables classiques : en effet, ces derniers ont augmenté de 9% en un an, tandis que la plupart des autres formes de crédit marquaient un net recul.