Depuis presque un an, le chômage ne cesse d’augmenter, faisant croître du même coup le nombre de ménages en difficultés financières qui se tournent alors vers le rachat de crédits pour contrer les effets d’une perte d’emploi.
La dégradation de l’emploi s’installe durablement
Selon le Bureau International du Travail (BIT), le taux de chômage en France a atteint 9,7% au deuxième trimestre 2012, en augmentation de 0,1 point par rapport au trimestre précédent. En juillet, nouvelle hausse pour le 15e mois consécutif, avec 1,4% d’augmentation, portant le nombre de chômeurs à 2 987 100 très exactement. Quant à l’actuel ministre du Travail, Michel Sapin, il a indiqué que la dégradation de l’emploi serait durable et se prolongerait sans doute au-delà de cette année.
Un nombre plus important encore de ménages en difficultés
Au-delà même de ces chiffres plutôt inquiétants, l’INSEE rappelle qu’en tenant compte des personnes exerçant une activité réduite et inscrites à Pôle Emploi (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi s’établit réellement à 4 453 800 (4 733 000 en comptant l’Outre-Mer), soit une hausse de 1,3% en juillet par rapport à juin. Autant de ménages qui s’apprêtent à connaître des fins de mois difficiles et dont une grande partie a dû déjà faire appel au crédit pour améliorer son ordinaire.
Or même ces crédits vont devenir trop lourds, à plus forte raison s’ils se sont multipliés par le biais de cartes de magasin ou encore d’emprunts souscrits auprès d’établissements spécialisés dans le crédit renouvelable. Il est alors urgent pour ces familles de demander un rachat de crédits afin d’alléger leur charge de remboursement mensuel en attendant de retrouver un emploi.
