Derrière cette question pour le moins curieuse se cache une réflexion audacieuse qui ferait le lien entre la situation financière des Français et leur comportement sur la route.
Une recherche d’économies
Avec les fins de mois difficiles, les crédits de plus en plus lourds et des revenus en baisse, les Français seraient de plus en plus enclins à faire des économies sur la plupart de leurs postes de dépenses, à commencer par les moins indispensables. Ainsi, co-voiturage et transports en commun auraient retrouvé un certain attrait aux yeux de bon nombre de personnes, qu’il s’agisse de se rendre sur leur lieu de travail, d’envoyer les enfants à l’école ou même d’aller faire leurs courses. Et pour ceux qui ont la chance de ne pas avoir de trop longs trajets à faire, l’aspect économique rejoindrait l’argument santé pour convaincre les plus courageux de retrouver leur vélo… ou leurs baskets. Quant aux longues balades du weekend, elles tendraient à s’espacer dans le temps ou à se rapprocher du domicile, tandis que les sorties se limiteraient de plus en plus à celles qui sont réellement nécessaires, réduisant là encore le nombre d’occasions de prendre sa voiture.
Des effets possibles inattendus…
Conséquence de tout cela, beaucoup de gens roulent moins qu’avant, moins loin et en moyenne moins longtemps. Un comportement qui suivrait de près l’évolution positive de la courbe des accidents de la route, amenant certains experts à trouver un lien entre les deux phénomènes. Leur meilleure preuve ? Après des mois de restriction, les Français auraient décidé de se « lâcher » un peu au début de l’été, en reprenant leur voiture pour profiter de nouveau de nos verts paysages, ce qui expliquerait partiellement la hausse des accidents mortels relevée en juillet dernier. Quoi qu’il en soit, et même s’il existe des solutions pour améliorer sa trésorerie, comme le rachat de crédits par exemple qui permet d’alléger considérablement ses mensualités, espérons que les Français conserveront ces bonnes habitudes plus respectueuses de l’environnement.