Le rachat de crédits comme réponse indirecte au découvert bancaireD’après une étude publiée le 15 juillet dernier, près d’un tiers des Français sont à découvert chaque mois, et les deux tiers voient leur compte bancaire plonger dans le rouge au moins une fois par an.

Découverts et crédits souvent au cœur d’un cercle vicieux

Selon la même étude, les incidents bancaires concernent surtout les Français les plus modestes, c’est-à-dire ceux dont les revenus nets mensuels sont inférieurs à 1500 euros, avec une plus forte proportion de femmes que d’hommes. Nombreux sont alors ceux et celles qui se laissent tenter par des crédits à la consommation (y compris les dangereux crédits renouvelables, appelés aussi crédits renouvelables ) pour préserver leur train de vie. Or, il apparaît que l’accumulation d’emprunts constitue la première cause de surendettement des ménages, et des mensualités trop importantes peuvent également être à l’origine de découverts bancaires récurrents.

Le rachat de crédits permet de retrouver la maîtrise de son budget

Au contraire, le bon réflexe consisterait à réduire au maximum son endettement, notamment en remboursant les crédits qui peuvent l’être, ou tout au moins à en limiter la charge mensuelle par le biais d’un rachat de crédits par exemple. Ainsi, les disponibilités dégagées permettraient de retrouver une capacité de consommation normale sans avoir pour autant à dépasser les limites fixées par son banquier.

Un rachat de crédits peut avoir également avoir comme effet positif de rendre aux consommateurs la maîtrise de leur budget, limitant le recours aux cartes de paiement associées à des réserves d’argent facturées au prix fort. Enfin, en évitant les dépassements de découvert autorisé, le nouveau pouvoir d’achat obtenu après un rachat de crédits permet d’économiser jusqu’à 240 euros par an en agios bancaires et autres frais d’intervention.