Tandis que les frais de santé sont de moins en moins bien remboursés, les Français qui n’ont pas encore renoncé à se soigner envisagent de faire davantage d’économies pour préserver leur niveau de soins, y compris en recourant au rachat de crédits.
La France invitée à réduire encore ses dépenses de santé
Dans un rapport sur les économies du G20 publié le 13 septembre, le Fonds Monétaire International s’en prend assez durement au modèle économique Français qu’il accuse, au mieux, de “vulnérabilité excessive”, au pire de gaspillage. Ainsi, pour renforcer sa crédibilité sur le plan international, le FMI recommande à la France de tailler un peu plus dans ses dépenses de santé notamment. Or, pour une grande majorité des Français, le déremboursement progressif des soins les plus courants est une douloureuse réalité depuis quelques années maintenant, et un tiers des assurés sociaux déclare avoir déjà dû renoncer à se soigner pour des questions d’argent.
Le rachat de crédits pour dégager une trésorerie à court terme
Les Français vont donc devoir faire davantage d’économies pour pouvoir payer leurs frais médicaux courants, et pour les plus modestes, ces économies vont nécessairement passer par des arbitrages entre différentes dépenses du quotidien. Le rachat de crédits peut alors constituer une alternative intéressante car, généralement, cette opération se traduit par un allègement des remboursements mensuels et donc un regain de trésorerie ponctuel appréciable pour faire face aux dépenses courantes, y compris celles liées à la santé.
