La semaine dernière, répondant à un souci de transparence voulu par François Hollande, les membres du gouvernement publiaient l’état de leur patrimoine. Au-delà de la démarche elle-même, laquelle a suscité davantage de dérision que d’intérêt véritable, on note que plusieurs ministres gagneraient à renégocier leurs emprunts, à commencer par leurs crédits immobiliers mais pas seulement.
Des économies possibles pour un meilleur pouvoir d’achat
Profitant du buzz médiatique entourant la publication des biens détenus par les ministres, un célèbre courtier en ligne a en effet constaté que les prestigieux déclarants n’étaient pas tous experts en optimisation de patrimoine, et que certains pourraient même faire de substantielles économies en renégociant leurs prêts immobiliers, dont certains ont été contractés à des époques où les taux étaient bien plus élevés qu’aujourd’hui. Publiée dans le journal Les Échos, cette étude de cas montrait également que les jeunes femmes du gouvernement étaient les premières concernées et qu’elles disposaient ainsi sans le savoir d’une importante réserve de pouvoir d’achat.
Le rachat de crédits pour regrouper toutes les dettes
Or, bien plus qu’une simple renégociation auprès de leur banque, c’est une véritable restructuration de leur endettement qu’il faudrait leur conseiller. En effet, sachant qu’ils sont plusieurs à avoir contracté d’autres types de prêts (prêts à la consommation, prêts auto et même avances de trésorerie), un rachat de crédits permettrait aux ministres concernés d’économiser jusqu’à plusieurs centaines d’euros tous les mois**.**
Des conseils de bons sens valables pour tous les emprunteurs, mais qui se révèlent particulièrement justifiés dans le cas des ministres. Car, si les règles de rachat de crédit sont les mêmes pour tout le monde, il est fort probable que les membres du gouvernement puissent, en revanche, obtenir de bien meilleures conditions de rachat qu’un simple administré.